Une gazette avec de moins en moins de SNCF …
En fait ça roule plutôt bien en ce moment sur les lignes TGV ! Des trains à l’heure, des trains à l’heure pris à l’arrache, ou pas. Avec toujours des trains trop tôt. Mais aussi des trains tranquilles, calmes et sans histoire !
En voiture
En fait, c’est un autre moyen de transport que j’ai presque oublié. Mais c’est pour la bonne cause : un week-end char à voile en Baie de Somme ! À Fort Mahon exactement. Et ce fut un bien bon moment. Plage à perte de vue. La mer en haut, et puis la mer en bas. Du soleil et de belles couleurs. Quelques dunes, avec beaucoup de sable et aussi de l’iode si rafraichissante et vivifiante. Aussi des couleurs opaques, avec un ciel si bas et si laiteux que je ne savais plus quel était le moment de la journée. De plus un vent léger certes, mais un vent tout juste minimum pour la pratique du char à voile avec Eolia. En résumé, ce fut riche en sensations, varié et très dépaysant !
Au Programme
D’abord un footing dans les dunes de la Baie d’Authie. Puis une belle ballade sur la plage où nous avons croisé des pêcheurs au pousseux. Et enfin la séance de char à voile ! Une séance froide et humide à souhait. Néanmoins, j’ai retrouvé une âme d’enfant en deux temps trois mouvements ! En effet, grâce à ces petits bolides à voile, hyper funs, hyper ludiques et tellement faciles à piloter ! Simplement équipés d’une barre de direction sous les pieds, d’un bout pour accélérateur, et d’une voile. Un peu de vent, et hop là, roule ma poule ! En piste les fous du volant ! J’ai fini avec une belle banane et la mine pleine de sable. En bref : le pied !
Retour sans voile
Pour ce qui est de la voiture, je dirais que, malgré tout je préfère le train … Et oui !!! Il y avait longtemps que je n’avais pas fait de retour en voiture, sur Paris, un dimanche soir, et sous la pluie … Et bien c’est évident, on oublie vite les trucs trop désagréables … Heureusement, ma conductrice a su rester calme et sereine. Et grâce à son application Waze, elle a trouvé les petites bifurcations pour éviter les gros points de blocage … Merci Héloïse pour ce retour zen !
Une Pause à la voile
Elle fut salvatrice ! Une de celle qui oxygène bien les neurones. C’est donc dans ces moments là que le présent compte bien plus ! Et ainsi reprendre une respiration et emmagasiner le maximum d’énergie. Finalement voilà ce qui est sûr : j’aime l’océan !
Avant, une grande langue de sable faisait comme un barrage et fermait l’entrée de la zone de kitesurf aux vagues et aux grandes marées. Une protection naturelle de l’embouchure du Payré. Mais la grande dune n’est plus là. Elle est morcelée et ne forme plus de protection naturelle à l’embouchure, où se trouve des zones ostréicoles qui subissent directement la modification géographique des bancs de sables.
Donc voilà, nous avons attendu le vent et sommes venus chaque jour sur la plage du Veillon, appréhender ce lieu magnifique qui se mérite…Puis le vent est arrivé, et le spot de kitesurf c’est révélé vraiment beau et fascinant. Le banc de sable, qui avant était une seule et même lagune, s’est transformé en plusieurs hauts fonds. Les vagues y roulent et s’aplatissent, puis se forme alors une belle zone de flat.
A ne pas rater dans l’estuaire du Payré, la zone ostréicole de la 
En Août, les jours de vent, il peut y avoir jusqu’à 200 ailes sur le spot. C’est fou, mais c’est magnifique !!! Ciel bleu, eau bleue et ailes multicolores dans les aires, un spectacle magique !!! Et même s’il y a du monde, il y a toujours assez de place pour naviguer tranquille.
L’accueil chaleureux, quelques hamacs et coussins installés sous une pergola, la pelouse pour gréer, le spot, le club et son équipement, fait un tout qui nous plaît. Nous y avons posé nos ailes, quatre années de suite, et espérons bien retourner dans ce petit paradis pour le kitesurf.
Il est aussi possible de partir à la journée pour les îlets de Tigani. C’est sous le vent du spot. Il faut 1h30 de « down wind » environ, entre les deux îles de Paros et d’Antiparos, pour y arriver et découvrir son lagon, un petit paradis d’eau turquoise et de sable blanc. Souvent un peu plus de vent souffle à Tigani que sur le spot. Nous y avons passé une journée incroyable ! C’est un trip kite à faire !
La nourriture grecque est un pur bonheur !!! Les prix sont plus que corrects. Il y a plein de petites tavernes et de restaurants tous aussi sympas les uns que les autres. Aider vous d’un guide pour choisir, mais du Giros pita, au Tarama maison, en passant par le poisson sécher tout est délicieux. À ne surtout pas oubliez : le poulpe griller !!! …le meilleur, mon préféré.
La terrasse en plein air au bord de la piscine, où les petits déjeuners et diners sont pris, est très agréable mais parfois ventée. Ne pas oublier le sweat du soir.
La proximité de Rafina et sa taille nous fait préférer cette option. Le bus pour s’y rendre est très peu cher et les boardbags y rentrent sans soucis, ce qui n’est pas le cas des Taxis. Le port est petit avec des tavernes typiques et délicieuses. Plutôt en choisir une qui a l’air simple, authentique et où des grecques sont attablés, c’est un signe…. Nous y passons une nuit avant de prendre le bateau du matin très tôt. L’hôtel 
Bon vent et bon kite à Paros.
Il y a de l’herbe, ce qui est idéal pour gréer son aile. La zone n’est pas très grande. Il faut donc être un peu urbain et ranger sa barre pour y vivre en harmonie avec les autres. Il y a aussi quelques cocotiers qui ont survécu aux tempêtes, et peuvent être dangereux en cas de décollage mal maitrisés … Ils permettent d’être un peu à l’ombre pendant une pose, mais attention les noix de coco tombent parfois alors, BE CAREFUL, il faut regarder en l’air pour voir ce qu’il s’y passe !
Mise à l’eau
Katia Gil : détachée du Club Nautique du Vauclin, elle est sur la plage du spot avec sa « baraque à frite » qui lui sert à stocker le matos pour la location. Elle donne aussi des cours de perfectionnement. Elle est top sympa et participe au respect des règles de fonctionnement du spot. Une super nana !
1/ Marché au poisson
2/ Pour un ti-punch local
5/ Marché couvert
Pour faire du Kitesurf une chose est sûre, il faut prendre des cours ! Ça ne s’improvise pas! Il faut apprendre la technique et les règles de sécurité simples mais indispensables. Ce sport peut être dangereux. C’est un peu comme le ski, il faut des cours, connaître l’environnement, après tu es libre de faire des sauts, du hors-piste ou pas en fonction de ton niveau et de ton amour du risque !
Donc cours débutant : 2 personnes par aile … Première matinée: j’ai du avoir l’aile 10mn … Les jours suivants, pas mieux ! Et oui… le coéquipier qui se met à l’eau avec l’aile est aussi débutant que toi. Et tu peux être sûre qu’il ne reviendra pas…En plus, le moniteur qui va chercher les élèves perdus à l’eau, n’est pas là pour te donner des conseils ! Et pour finir, on était 8 par cours. Tu ajoutes à ça, des conditions de vents bien plus favorables à l’heure du déjeuner ou en fin d’après midi que pendant les cours, ça te donne un résultat décevant …
Retour à Zaafarana mais cette fois en cours avec le club de spot local. Je réserve 10 heures qui sont en fonction du vent et pas en fonctions des horaires de repas… Bon début : vent moyen… premier cours de 1 heure : ok. Puis, pas de vent pendant 3 jours. Fin du 3ème jour: le vent arrive en fin! Tout le monde est chaud pour aller sur l’eau et moi aussi. Dans la panique, une mauvaise manipulation et bing, une entorse à la cheville droite… Reste du séjours : pied en l’air sous le parasol à compter les grains de sable … parce que Zaafarana c’est le désert de chez désert… sans parler de l’hôtel en cours d’abandon qui ressemble de plus en plus à Shining. Résumé du stage : peu mieux faire …
suivant : pas de vent au moment du cours alors se sera cours de wakeboard pour apprendre à sortir de l’eau. Ok, ça c’est fait ! Jour suivant : pareil pas de vent aux heures de cours … et ça recommence…Pour Eric? Tout va bien, il profite du vent quand il y en a …lui n’a pas d’horaire de cours, petit veinard. Dernier jour : cours avec vent. J’ai droit à une board, avec un leach … et à un moniteur sur son bateau pour 4 stagiaires et sans radio … grosse galère… Je me suis battue comme une tigresse et ça y est : premier waterstart passé… ouf ! j’avance ! Mais un truc est sûr, les sports de vent ne sont pas fait pour les cours à horaire fixe de 09H à 12H et de 14H à 17H, réservés 3 mois à l’avance !
Le seul détail, c’est que le soir j’étais épuisée, cuite, rincée avec mal aux abdos à ne pas pouvoir manger …